Lula a bien appris son rôle de représentant de puissance émergente.
Il représente fidélement le lobby du bio-carburant sucrier.
En effet, quoi de plus différend que le Brésil, le Burkina-Faso, l’Inde ou la Chine ?
La population fragilisée au niveau agricole par le cycle de Doha représenterait 4 fois la population du Brésil en Inde, et 5 fois en Chine.
Comme disait Mao, on imaginerait le potentiel révolutionnaire de la paysannerie ruinée, affamée et sans emploi.
De plus, s’entendre entre Chine, Inde, USA et Brésil, laisse beaucoup de monde de côté.
On imagine aussi le nid de vipère de l’UE, le peu d’empressement des candidats-députés UMP en France à massacrer une clientèle électorale solide, qui lui assure une majorité inaltérable au sénat.
Le Brésil lui-même est dans une situation fragile.
Cela fait 5 siècles que son économie va de cycles en cycles, et à chaque fois, les possédants le juge « éternel ».
En plus cette évolution, elle-même se fait au dépens de tout aménagement de structure sociale.
Le pays a peut-être la structure économique agricole la plus déséquilibrée.
A côté de latifundia, au Brésil, il n’y a rien.
A l’heure actuelle, les états producteurs d’alcool de cannes à sucre importent tout. Absolument tout.
« Le Brésil est une puissance d’avenir. Ce sera d’ailleurs toujours une puissance d’avenir » G. Clemenceau
Mardi 5 août 2008

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