L’Iran et un certain nombre de pays producteurs, sont inquiets.
En effet, ils parlent, à demi-mot, de possibilité de chute très forte des cours.
« En cas de baisse continue des prix du pétrole, les quotas de sa production seront examinés au cours de la prochaine réunion de l’OPEP « .
La récession, l’inflation, tout cela menace les positions des pétroliers, mais aussi la modernisation des flottes automobiles, des parcs de machines, de chaudières, etc.
On voit donc la coexistence de deux phénomènes : la paupérisation qui entraine une réduction non voulue, et l’investissement qui entraine une réduction voulue, et en même temps, le renchérissement qui amène à se poser des questions justement sur l’intérêt de ces investissements.
Mais, là, l’alerte aura été trop importante et trop profonde, même si le pétrole redescend à des niveaux acceptables.
Toute une génération en a été marquée, la possibilité du manque a été là.
Manque, physique dans certains pays, manque par désolvabilisation dans d’autres.
La leçon a été claire et efficace, surtout aux USA, désormais, il faut consommer moins, envolé l’ego du SUW, bienvenue la nécessité, impliqué par le mode de vie, en attendant la modification de celui-ci.
La nuance, même si ce n’est qu’une nuance est importante, surtout pour ce consommateur géant.
C’est la différence, pour les zétazuniens entre la dépendance et l’indépendance énergétique.
Mardi 5 août 2008

Laisser un commentaire