… couillon de premier acabit ?
Le gouvernement britannique met la pression sur EDF pour faire racheter British Energy.
Le prix, gargantuesque déjà offert, sans rapport avec une valeur nulle ou négative devrait donc encore gonfler ?
Pour avoir le droit de… dépenser encore plus d’argent ?
Pour nettoyer le site des centrales et en construire d’autres ?
A l’heure actuelle, même EDF n’a pas les reins assez solides pour construire une vingtaine de centrales nucléaires outre-manche, à moins, bien sûr de doubler le prix de l’électricité en France.
Quand au « développement majeur » agité comme une carotte, il se ferait dans le cadre d’une économie privée, où EDF assumerait le risque économique, chose jamais vue dans le nucléaire.
Partout dans le monde, ce sont les états qui, d’une manière ou d’une autre ont pris en charge ces constructions, l’exploitation pendant un temps assez long, le démantèlement, et, bien entendu, les risques éventuels, moins une obole des compagnies électriques et des assureurs.
Mais, je vous rassure tout de suite, cette obole est plus que symbolique en cas d’accident, elle est même ridicule.
mardi 5 août 2008

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