Bataille judiciaire.

Images Le Tricastin vient de tourner à la bataille judiciaire.
En plus des anti-nucléaires habituels, c’est la commune de Bollène qui se porte partie civile et ne se contente plus des lénifiantes déclarations accoutumées et rassurantes.
Elle s’ajoute donc à la plainte d’une riveraine, et certains n’hésitent plus à parler « d’incident majeur ».
Le distinguo d’ailleurs dans l’échelle des risques est très subtil, et on peut affirmer sans crainte qu’en matière industrielle d’ailleurs, il n’existe pas d’incident bénin, à fortiori dans le nucléaire.

Les responsables et les politiques ont ouverts, à d’autres égards une boite de pandore.
En permettant des actions « NIMBY » (Not in my backyard), pour tout et rien, notamment les éoliennes, ils ont conscienceusement déblayé la route à des actions répétées en justice, où, le nucléaire, cette fois sera le plus sur la sellette.
Si 10 % de la population hostile aux moulins à vent ont pu les arrêter, cela a donné des idées.
Une « guérilla judiciaire » est en train de naitre, et il sera difficile de l’arrêter, même avec des lois taillées sur mesure.
Nicolas-le-nucléaire voulait une société américanisée. Il va être content, sur le plan judiciaire, il aura pleinement réussi.

mercredi 6 août 2008

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