La responsabilité des entreprises.

Images_6 Aujourd’hui, on blablate sur les responsabilités sociales des entreprises, mais ce n’est que du bla-bla.
La seule chose qui est intouchable, c’est le dividende, les compressions de personnels et pressurer les fournisseurs (cost-killing), sont à l’oeuvre.
Bien sûr, la question de savoir qui achètera les voitures, n’est pas évoquée. C’est toujours pour des marchés « ailleurs ». Avec les dernières négociations de l’OMC, c’est l’extraversion totale.
Surtout, interdit de produire sur place, interdit de distribuer des salaires.
Reste à savoir la question marrante. Une fois qu’auront sauté les déficits extérieurs espagnols, US et britannique, soit à vue de nez 90 % de ceux-ci, bien entendu, tous entretenus à grands coups de prêts jamais remboursés, qui jouera le rôle du consommateur ?

Le PDG surdoué de Renault, lui fait dans le classique.
Le petit c’était devenu déshonorant. Il faut du gros, du 4 X 4, de la marge.
En industrie, justement, on sait que la grosse marge, elle arrive souvent d’on ne sait où.
La plupart de l’activité n’en produit pas, et quelques productions, souvent marginales, en font une énorme.
Vouloir être bénéficiaire sur toutes les lignes, à 15 % l’an chacune, c’est idiot.
Et c’est impossible.
En attendant, la concurrence, elle, se développe toujours sur le créneau délaissé, méprisé, celui abandonné par les entreprises établies.
D’ailleurs, la plupart des créateurs d’entreprises géniaux étaient des marginaux.
Louis Renault travaillait dans son atelier, au fond du jardin, il faisait le désespoir de ses parents, c’était, ce que nous appellerions un marginal.
Bill Gates, aussi était un marginal.
On peut aujourd’hui constater deux choses : le génie des uns, et le conformisme bêlant des autres.

Jeudi 7août 2008

Commentaires

4 réponses à “La responsabilité des entreprises.”

  1. Avatar de Imago
    Imago

    « qui jouera le rôle du consommateur ? »
    Je me suis souvent posé la question, dès qu’on a parlé de délocalisations et du principe foireux de l’avantage compétitif.
    Je pense maintenant que le consommateur ne sert, temporairement, qu’à assoir la puissance d’une minorité. Dès que cette minorité possède tout, et surtout les dettes de la majorité, il n’y a plus besoin de consommateurs mais de domestiques.
    Vos billets sont pas toujours liés aux énergies nouvelles mais j’aime bien 😉

  2. Avatar de patrick
    patrick

    evidemment, le lien n’est qu’indirect.
    Mais la mort des constructeurs américains (ford, gm, chrysler) n’est elle pas causée par la désolvabilisation du conso US ?
    et aussi, par la volonté de leur vendre un produit cher ?

  3. Avatar de Imago
    Imago

    En effet, ford, gm et chrysler peuvent mourir par faute de consommateurs, mais les fortunes bâties sont bien réelles. Mon idée est que l’objectif ultime n’est pas de vendre des voitures, mais de devenir riche et donc puissant. Une fois que cet objectif est atteint, pourquoi s’acharner à vendre des voitures dans un monde dont on sait que les ressources sont finies ?
    Enfin, ce n’est qu’une supposition, en tout cas pas une explication globale, au mieux une petite part de la vérité.

  4. Avatar de julien
    julien

    seulement le fait de vouloir devenir riche c’est un petit quelque chose de tous le monde…
    il n’ y a rien a faire c’est dans la nature de l’homme…
    comme vouloir se reproduire…
    et d’ailleurs psychanalytiquement ça a le même but : la perdurance…

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