La victime.

Images_4 Cela sent la crise, et le salopiot de salariés est prié d’être la victime consentante et dévouée :
– de son patron qui comprime les salaires,
– de son banquier qui ferme le crédit,
– du banquier central qui combat l’inflation, et donc comprime aussi son salaire.
Bien entendu, du sort de la demande, il n’est en aucun cas question.
 » Nous envisageons d’exporter de notre usine américaine vers l’Europe, car bientôt, nos coûts aux Etats-Unis seront moins élevés qu’en Pologne  » (le PDG d’alstom).

Le marché est donc toujours vu, « en exportation », le marché intérieur, en recul, faute de moyens.
Bien sûr, on revoit les errements des années 30 et les limites de ces politiques.
Quand tout le monde en est réduit à la survie, le marché n’existe plus.
La loi de l’offre et de la demande n’opère d’ailleurs plus. Bien que le marché soit en régression, pour préserver leurs marges, l’heure n’est pas à la baisse des prix, mais à leur augmentation.
C’est le cas pour l’automobile.
Quand est ce que certains cesseront de parler de mécanismes qui n’existent que dans leurs fantasmes ?

Vase  : Charybde et scylla

Jeudi 7 août 2008

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