Les occidentaux semblent atteints de folie. Des douraks.
A l’heure actuelle, ils ont grandement besoin de la Russie, pour des raisons politiques, militaires, mais aussi économiques et énergétiques.
La Russie a beaucoup moins besoin d’eux. Pays autocentré, autosuffisant, le « socialisme dans un seul pays » s’appuyait sur cette réalité.
Donc, après les provocations diverses, guerre contre la Serbie, occupation du Kosovo, indépendance dans des conditions très contestables de celui-ci, agression de l’Ossétie du sud, il fallait, bien évidement compter sur une réaction.
Elle a eu lieu sous deux formes.
La punition de l’agression, et la reconnaissance des indépendances Ossétes et abkhazes. Pour commencer.
On peut, bien entendu supposer que les punitions russes se poursuivront.
D’abord l’Afghanistan. On peut imaginer toute une gamme de rétorsions, allant de l’interruption du flot de ravitaillement de l’OTAN passant par la Russie à l’aide directe aux insurgés.
Dans ce cas, la situation des forces de l’OTAN vireraient à la catastrophe.
Déjà, la simple rupture de l’approvisionnement signifierait une montée en flèche du coût humain et financier de l’occupation.
Les convois passant par le Pakistan sont fréquemment détruits, et le transport aérien est dispendieux.
Dans le même temps, les autorités officielles afghanes sont de plus en plus agacées contre les bombardements.
L’Irak, si satellisée, s’émancipe. On fixe un terme à l’occupation.
La Géorgie devient problèmatique, la Syrie sera rééquipée militairement, la situation iranienne sera consolidée.
Le président Ukrainien multiplie les agressions anti-russes, au contraire de son gouvernement qui glisse vers une position plus russophile qu’à l’origine.
En bref, la suffisance de l’occident risque de tourner à la catastrophe.
Elle bombe le torse, mais ses moyens militaires sont désormais inexistants.
On parle d’isolement de la Russie, un isolement qui est tout relatif d’ailleurs, en oubliant qu’elle est membre de l’OCS, et que l’OCS n’ a pas fait signe de se désolidariser.
En outre la position occidentale est cocasse finalement.
Prétendre à l’illégalité de la mesure, alors qu’on a pris la même mesure pour le Kosovo, qu’on pousse à la roue dans le Sinkiang et le Tibet, en même temps que les géorgiens ont fait preuve de l’incapacité militaire de l’occident.
Le « kriegspiel » osséte est l’application des doctrines militaires des USA et de la Russie.
Les résultats géorgiens ont été terrifiant contre les civils, mais contre des militaires, la débandade a été caricaturale.
Quand à la question démocratique ? Foutaises ! Quand à la grande idée des occidentaux dans la région, elle portait le nom prédestiné de nabucco.
Ce nom était très mérité.
Mardi 26 août 2008

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