Dans tous les drames, il y a une note comique.
Une est apportée par notre impayable ministre des affaires étrangères, « A l’évocation de sanctions, Moscou ironise sur « l’imagination maladive » de M. Kouchner « .
Les échanges, fort peu diplomatiques, ont eu lieu.
Il y a un mot en langue russe pour M. Kouchner, c’est Dourak.
Et visiblement, il les a fait beaucoup rire.
Les Pays de l’est, la grande-bretagne sont pour des sanctions, la France, la Russie, l’Italie, contre.
Il faut l’unanimité en la matière, et Moscou saquera impitoyablement les trop agressifs.
On ne saurait, de plus, trop ignorer que depuis Bismarck, il y a toujours eu une branche de la diplomatie allemande, pro-russe, y compris pendant la seconde guerre mondiale.
Ce bloc est aujourd’hui prépondérant, l’énergie n’y est pas étranger.
De plus, Les sanctions ne peuvent s’appliquer que dans le sens Russie/UE, les russes exportant de l’énergie et des matières premières.
En ce qui concerne l’écart technologique, l’ouest n’a plus d’avance sur la Russie, et celle-ci pourra toujours se fournir vers des pays plus compréhensifs.
En ce qui concerne l’isolement de la Russie, il est tout relatif, le groupe de Shanghaï visiblement ne lui veut pas et lui apporte son soutien.
La plupart des pays tiers, d’ailleurs, saluent la position russe.
Elle est isolé simplement de l’UE et des EU, même les si pro-occidentales Turquie et Jordanie ont eu des contacts -fructueux, apparemment- à une date récente.
Bien sûr, on prétend que le soutien est timide, gêné. Mais il est là.
Le Guardian, lui dresse un constat : « Georgia is the graveyard of America’s unipolar world. « .
Les européens vont devoir donc réapprendre l’art du choix et de la politique, alors que depuis 20 ans, c’était la politique de l’alignement.
Jeudi 28 août 2008.

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