Les grands historiens des siècles passés, notamment Braudel qui l’a dit explicitement, pensaient à la « reconstitution du plafond », la croissance devenant nulle (ou plutôt très faible).
Le plafonnement des ressources gazières, pétrolières, charbonnières à un horizon plus lointain, nucléaire à échéance proche semblait indiquer que ce plafond était proche.
Mais, si la détérioration de la machinerie économique provoquait, tout simplement, un plafond, non pas géologique et technique, mais une tempête, telle que ce soit les inégalités de revenus, les défauts d’investissements d’un côté, le surinvestissement chronique de l’autre.
Le surinvestissement, par exemple est manifeste en matière de transport maritime.
700 grandes unités -plus de 150 000 tonnes- seront livrées dans les trois années à venir.
Pendant ce temps, le prix du fret dégringole, et pire, il n’y a pas que les transporteurs.
Les ports aussi connaissaient des embouteillages chroniques.
Les infrastructures y menant sont à bout de souffle (USA), engorgés (cas de la vallée du Rhin, ports australiens), ou insuffisants (Chine).
Bien entendu, le tiers monde connait ces trois phénomènes conjugués.
On pourra donc voir un transport maritime ruiné par des surcapacités, parce que, en même temps, rien n’a suivi à l’arrière.
Bien entendu, la paupérisation des ménages devrait aussi avoir son lot de conséquences (pour arriver à ce niveau là, il faut voir dans quelle merde on est !)
Jusqu’où ?
Photo : l’origine de l’envol économique de l’Europe.
Dimanche 7 septembre 2008

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