Le potentiel hydraulique écossais.

Images_4 le ministre de l’énergie Ecossais a exposé les choses clairement :
 » Bien qu’on ne risque pas de voir de nouveaux développements à grand échelle, il est clair qu’il existe un large potentiel inexploité, durable et rentable pour l’avenir, dans les capacités de plus petite taille et la micro-hydroélectricité ».
Bien sûr, ce problème n’est seulement écossais, mais européen.
le mythe est que « tout est exploité », alors que l’Ecosse pourrait l’augmenter de moitié, et la plupart des pays, au moins, en étant extrêmement prudent de la même proportion.
Il suffit de se promener, en France, sur les berges des moindres rivières, pour constater l’état d’abandon d’une infrastructure qui fut phénoménale.

En outre, déjà, il y a deux siècles, les utilisateurs savaient corriger le caractère aléatoire de la ressource, ils stockaient l’eau, celle-ci était soumise à des règlementations aussi précises, que fruit d’une expérience de longue haleine.
En France aussi, EDF s’est chargé de couler la micro-hydroélectricité, car, au début 1980, « il y avait le nucléaire ».
Un nucléaire, doublé d’un chimique, et agrémenté d’amiante, voila qui explique fort bien la flambée des cancers, pour laquelle on s’est contenté de culpabiliser les victimes.
Bien entendu, la omerta sur le nucléaire est morte, on s’aperçoit de la contamination chronique du pays au travers de divers incidents, aussi farfelus que relevant du je m’en foutisme complet.
Evidemment, il était plus compliqué au départ de réhabiliter un réseau préexistant que de reconnaitre qu’on bâtissait, à grand frais, un système nucléaire hypertrophié et -déjà- dépassé.

Dimanche 7 septembre 2008.

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