La compagnie Alitalia est à vendre. Presque tout le monde pourrait la racheter, tellement elle est peu chère, personne n’en veut, à l’image de Lehman Brothers.
La crise, elle est simple. C’est le prix du kérosène, allié à un défaut d’investissement classique dans les économies néo-libérales.
le genre de crise qu’elle occasionne, en « tout ou rien », est tout aussi simple aussi.
Des destinations peu ou pas du tout rentables sont abandonnées. les aéroports en question, deviennent de simples sites de club d’aéronautique de tourisme.
Comme, globalement, le trafic progresse encore un peu ou se maintient, mais à partir de grands aéroports,
on ne voit pas la crise arriver.
Toujours est il que ce genre de restructurations aident peu.
En effet, elles impliquent qu’une partie de la flotte est surnuméraire, c’est à dire que le déficit gonfle encore, au lieu de se réduire.
Le personnel devient aussi pléthorique, mais pour celui, très qualifié, les compagnies hésitent à s’en séparer.
Là aussi, le souvenir de reprises précédentes où techniciens de maintenance et pilotes avaient fait défaut, les freinent.
La déréglementation du début des années 1980 avait pu sembler donner quelques fruits. Les appareils et les infrastructures aéroportuaires étaient neufs.
Aujourd’hui, tout est suranné, et les compagnies n’ont plus les moyens financiers d’y remédier.
Dimanche 14 septembre 2008.

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