Il n’y a pas à dire, les britishs sont des surdoués. Ils viennent de découvrir que des bactéries peuvent produire de l’alcool (peut-être en allant aux Waters ?).
« Si on utilisait des bactéries – les mêmes que celles trouvées dans les tas de compost – pour convertir les déchets en éthanol, il serait alors possible de fournir jusqu’à 10% des besoins énergétiques dans le secteur du transport au Royaume-Uni. «
Bon, c’est déjà un pas, il ne reste plus qu’à trouver les 90 % restant, ou réduire de 90 % les besoins en énergie pour l’automobile.
C’est sans doute un panachage de deux variables : les pauvres à pied et réduction des consommations unitaires.
Lord Bret Sinclair n’utilisera plus un 4X4, mais une mini.
Reste qu’il faudra un nombre considérable de « petites mains » pour faire ceci avec un gain énergétique.
Ce cas de figure, à condition qu’il ne consomme pas trop d’humus et ne nécessité pas trop d’engrais, montre aussi les limites de cette « trouvaille ». C’est en effet une organisation économique totalement différente -possible-, qui permettrait de sauvegarder, -pour certains- quelques centaines de milliers de véhicules.
Les propriétés énergétiques du fumier étaient connus longtemps, et notamment au moyen-âge.
Sur les assaillants des châteaux, on ne jetait pas de l’huile bouillante -trop rare-, mais des boules de fumiers enflammées.
On l’utilise aussi pour faire du méthane. C’est la concurrence entre toutes ces utilisations qui pose problème. Il n’y en aura pas assez. Comme à dit je sais plus qui, « quand la merde vaudra de l’or, les pauvres se débrouilleront pour naitre sans trou du cul. »
Samedi 20 septembre 2008
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