L’UFC « que choisir » s’attaque au SEDIF et à son opérateur, VEOLIA.
Pour l’hebdomadaire, les surfacturations atteignent 60 %, et dans un second article, sur 300 millions d’euros, 80 à 90 pourraient être économisés.
Frais de personnel et rémunération du fermier sont responsable de cet état de fait.
Partout où les contrats ont été renégociés, les prix ont notablement baissés, mais dans certains endroits, on va plus loin et on parle de remunicipalisation.
Contrairement à ce qui est dit, éclatement ne veut pas dire remise en cause des économies d’échelle. Dans bien des communes rurales, la gestion est directe, mais souvent dans un cadre intercommunal.
Le partage de la valeur ajoutée a visiblement peu profité au consommateur/contribuable et beaucoup au fermier, malgré une baisse notable de la consommation (25 %).
Il faut donc voir ce que la privatisation de la distribution d’eau a été, une nouvelle dime, assise sur tous et pesant peu sur les plus aisés.
La chute de la consommation a entrainé une surcapacité industrielle.
S’il est certes difficile d’établir un prix exact de l’eau, la répercussion des dépenses d’investissements n’est pas évidente, Il serait préférable que ce soit les contribuables locaux qui bénéficient des facturations trop généreuses, plutôt que des multinationales gourmandes et finalement souvent, bien moins efficace que des services municipaux bien gérés.
La bureaucratie privée des grands groupes industrielles et leur 15 % de rendement financier, démontre que la privatisation de l’eau a été une évolution complètement erronnée, comme le reste d’ailleurs.
Les hommes, qui travaillent dans le public et le privé, ont les mêmes travers. La gestion, à long terme n’est donc pas sensiblement différente, à un iota prés, le bénéfice attendu par la compagnie privée.
Mardi 23 septembre 2008

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