Il y a, dans la géopolitique, une donnée énergétique importante.
L’empire des USA, comporte près de 800 bases à l’étranger, et cela peut paraitre un carcan, une protection ou une menace.
C’est aussi un poids et une logistique démesurée, et les russes ont entrepris de jouer un petit jeu avec les Etats-Unis.
Ils ont entrepris de se faire courir après, histoire de crever un peu plus la bête et de la finir plus vite, et le plus marrant, dans l’histoire, c’est que ça marche.
On utilise un mécanisme bête et méchant, le « c’est moi qui ait la plus grosse… »
Imaginons la disproportion des potentiels. 2 Tupolev C 160 qui s’envolent vers le Vénézuela, quelques appareils qui s’y posent, une simple surveillance, et la mentalité américaine réplique tout de suite, « tu en mets 2, j’en mets 20 ».
En réalité, la Russie n’a pas besoin d’avoir une force militaire disséminée très forte, ni même agressive. Mais elle paralyse tout.
Et pendant qu’une voiture cours à fond la caisse sur la route, 10 la suivent. Shériff, fais moi peur…
Visiblement, les russes ont retenus les leçons de la guerre froide. L’important, ce n’est pas de gagner, c’est de harasser l’ennemi et de le faire saigner de 1000 plaies.
Et a 100 $ et plus le baril, les choses vont vite.
La donne énergétique est fondamentale, au Pakistan, les USA aimeraient, pour cette raison, mettre la main sur la passe de kaibar. Cela n’a rien d’étonnant. Tous ont voulus mettre la main sur la passe de kaibar. Et cela n’a réussi à personne.
Mardi 23 septembre 2008

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