Nicolas-tête-à-queue, pourra t’on appeler not’bon président.
Il avait une idée en tête, nous mettre sous la toise du modèle « indiscutable » de ce capitalisme anglo-saxon et admirait, comme beaucoup dans la classe dirigeante, tout ce qui venait d’Amérique ou d’Angleterre, même une merde, pourvue qu’elle soit enveloppée du drapeau adéquate.
Le virage aura été spectaculaire, et le tête à queue fantastique.
Ce nouveau paradigme aura des répercussions inouïs sur notre vie, bien qu’ici, nous les connaissions déjà.
Le président a reconnu, qu’il faudrait gérer la rareté, ce que Braudel disait, il y a plus de trente ans : « Le plafond s’est reconstitué », disait il en jugeant le culte de la croissance comme surréaliste.
C’est par une frousse et une peur carabinée que la classe dirigeante va agir, c’est parce qu’il y a urgence, que vulgairement, elle veut sauver sa peau.
Le chantier est tout trouvé, ce sera une nouvelle révolution industrielle, axée sur les économies d’énergies, le renouvelable.
Le Grenelle de l’environnement était une coquetterie, un gadget, là, la fin des dogmes sonnent, imparfaitement d’ailleurs, mais sonne quand même.
C’est une récapitulation, une mise en mouvement, mais un commencement seulement.
La dégradation de la situation économique entrainera cette remise en mouvement de plus en plus loin.
On assistera donc à une montée en puissance de l’intervention étatique. Ce qui est prévu actuellement est plutôt timide ; écoprêt, jusqu’à 30 000 euros, enveloppes budgétaires à peine améliorées, bonus-malus automobile, ce n’est, pour l’instant, pas grand chose.
Mais l’important n’est pas là, la chose la plus significative était d’enclencher le mouvement.
Le reaganisme du début des années 1980 avait balayé toute politique d’économie d’énergie, laissant le marché agir et nous mener là où on est.
« Dire la vérité aux Français, c’est leur dire que nous passons d’un monde d’abondance à un monde de rareté. C’est-à-dire d’un monde où l’on utilisait les ressources naturelles comme si elles étaient inépuisables à un monde où l’épuisement à venir des ressources naturelles sera une préoccupation de tous les jours. «
Le libéralisme n’existait que dans le gaspillage énergétique.
Photo : il est définitivement mort.
Vendredi 27 septembre 2008

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