La norme de construction « basse consommation » provoque l’inquiétude chez les professionnels de l’immobilier et notamment les constructeurs.
Le surcout (10 à 15 %) arrive dans un contexte difficile de purge immobilière, de chute des mises en construction et permis de construire, ainsi que dans une raréfaction du crédit bancaire.
Reste que le problème reste surtout le problème bancaire, car la norme basse consommation permet de notables économies sur « les fluides » eau, gaz, électricité et toutes énergies en générale, dans un contexte à la fois de flambée et de raréfaction, donc, le surcout, n’est pas évident, même s’il y a gonflement de la facture (immédiate) de construction.
Cette flambée et cette raréfaction, a provoqué l’alarme présidentielle, et en même temps, la création d’un certain nombres de mesures visant aux économies d’énergie.
Cette alarme, est donc beaucoup plus visible chez les constructeurs (maisons neuves) et les promoteurs que chez les autres professionnels de l’immobilier.
En effet, le parc de logement à moderniser est important, et vulgairement, la profession ne suit pas ou pas assez vite.
On voit donc, ce qui souffre, est plus le travail de l’intermédiaire (le constructeur, le promoteur) qui ne fait rien qu’une coordination (importante) des travaux.
Le marché en développement (la réhabilitation) se passe beaucoup mieux de ce travail de coordination, où il est souvent réduit au minimum.
Même si le bâtiment après des années euphoriques retrouve un second souffle, rien ne dit que certaines professions ne seront pas sacrifiées, et les spécialistes de la construction neuve risquent de trinquer sévèrement.
D’autre part, un effort de modernisation est beaucoup plus facile pour les propriétaires de longue date, et à un cout plus modéré et programmable, qu’une construction neuve où c’est tout ou rien. Reste que la flambée de tout le reste, pendant les dix dernières années ne les avaient guère émus.
Dimanche 28 septembre 2008
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