Outre-Atlantique, les esprits s’échauffent, et s’échauffent fortement.
Les mensonges accumulés reviennent en pleine figure des auteurs.
Le baril de poudre est constitué par les 700 milliards du plan Paulson, violemment rejeté par les électeurs républicains, au point qu’une poignée d’élus seulement le votera, et un violant sentiment anti-capitaliste jamais éteint, renait plus violemment encore.
Mais, ce qui touche le plus les américains, ce sont les pénuries d’essence.
Population éparpillée, voitures gourmandes, carence complète d’investissements énergétiques (Dieu, le marché y pourvoiera), tout a été mis en place pour que l’explosion soit violente.
» Seul un interventionnisme massif peut limiter les dégâts de la catastrophe qui se profile « . Enterre le credo néolibéral, et, pour ce qui est des républicains :
« Parce qu’il y aura de toute manière un raz-de-marée démocrate en novembre lors du renouvellement partiel du Congrès et du Sénat et qu’aucun d’entre eux ne pourrait être réélu sur la base de « sauver la peau des capitalistes de Wall Street ». C’est que, comme tout bon parti conservateur, il fait en permanence le grand écart entre une droite qui s’identifie au monde des affaires et une droite religieuse mais populaire et fondamentalement anti-Wall Street. » (Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. ).
Le sentiment profond d’un échec économique aussi total qu’une propagande aussi totale en faisait « le seul possible ».
On est passé à un monde soviétique, celui des files d’attente.
Lundi 29 septembre 2008.
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