La nouvelle révolution industrielle.

Images_2 La nouvelle révolution industrielle sera celle des énergies renouvelables. Selon le Programme des nations-unies pour l’environnement, des millions d’emplois seront crées dans ce secteur, et tous ne seront pas des sinécures (on peut citer agriculture et recyclage, déjà, souvent, emplois de pauvres).
Mais le contexte ne sera pas celui escompté. Les émirs perdent la main, et la réduction des consommations des pays développés fait baisser la pression sur la production.
La volatilité des cours aura pesé lourd et consommer coutera toujours plus cher que d’épargner.
De plus, un grand nombre d’emplois seront « écologisés » par l’évolution des techniques, c’est notamment le cas du bâtiment.

Mais le mécanisme économique, pèse lourd aussi.
Tout bêtement, le secteur de l’efficacité, comme du renouvelable est en train de devenir un business rémunérateur et d’un poids économique de plus en plus important dont le mouvement se développera de lui-même.
Il évincera, de plus en plus les secteurs traditionnels, qui auront, en plus, le désavantage d’être bridé par un plafonnement perceptible, même s’il n’est pas absolu.
Déjà, Braudel parlait déjà, il y a trente ans, de plafond reconstitué anéantissant la croissance.
Il se posait la question de savoir, plus « quand » que « si », et il pensait à l’économie « classique », dévoreuse d’énergie fossile.
La seule question importante, finalement est la vitesse de la mutation. Rapide ou plus mesurée ?
Cette question sera résolue par le combat de retardement du business énergétique actuel. Les gens qui le composent gagnent beaucoup d’argent, et dans toutes mutations, il y a des victimes, fussent-elles très riches. La richesse s’ hérite, pas le génie.

Mercredi 1°octobre 2008

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