L’union européenne s’agite sur fond d’énergie renouvelable, d’énergie chère et d’économies d’énergies.
Un clivage clair est apparu au parlement, entre les intégristes du marché et des députés socialistes.
Ceux-ci se réveillent bien tard.
La seule finalité de l’évolution était bien entendu de faire flamber les prix. Le triomphe des libéraux, est total en la matière, mais comme tout triomphe il est éphémère et fugace.
L’augmentation des prix fera réduire, d’une manière ou d’une autre, les consommations.
Un autre clivage existe, entre les pays ayant résolument pris le parti de développer les énergies renouvelables et les autres.
Pour les convaincus, il s’agit d’insuffler une dynamique globale à l’union, pour les autres, sauver le complexe énergétique.
Les normes d’efficacité des lampes et téléviseurs sont renforcées, mais à train de sénateur.
Néanmoins, les effets devraient être colossaux (c’est pour cela que le train de sénateur est utilisé, il ne faut pas peiner les lobbys, par contre le consommateur…).
En un mot, on s’aperçoit que le débat énergétique est surtout un débat économique ET politique : ne peinons pas les lobbys énergétiques, pressons nous, mais avec retenue, c’est toujours ça de gagné.
Mercredi 1°octobre 2008
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