Il y a une constante en histoire.
Quand un monde finit, un monde commence. L’un peut finir très violemment, l’autre jaillit sous les cadavres même pas finis de décomposer de l’ancien.
Quand on veut apprendre l’économie, la vraie, c’est avec un chauffeur routier, un entrepreneur (un vrai), des salariés, qu’il faut discuter.
Dans les écoles, on apprend souvent à n’être que conformiste, même si le conformisme varie dans le temps.
Le conformiste néolibéral, lui, vit des heures difficiles. Ils nous ont chanté la mondialisation, mais celle qu’ils découvrent ne leur plait plus.
Au niveau économique, j’ai appris beaucoup de choses aujourd’hui, par hasard, au hasard de conversations souvent avec des illettrés ou des bac -5, mais ayant solidement les pieds sur terre.
Le cours du déchet de cuivre s’effondre, signe de stress important dans le bâtiment, un transporteur se félicitait des pompes à chaleur, qui lui permettaient, désormais, de vivre, et un entrepreneur regardait le nombre de ses demandes de devis pour le renouvelable. Il y en avait plus de 500.
Le monde change toujours beaucoup plus vite que ne le croient les politiques.
Ils en sont encore à essayer de sauver l’ancien que le nouveau s’impose déjà, avec force et fracas.
Mais, les hommes politiques, censés prévoir l’avenir, sont ils seulement au courant, ou, sont ils comme Gorbatchev dans ses premières années de pouvoir, complètement incapables d’analyser correctement la situation ?
Vendredi 3 octobre 2008.

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