La consommation énergétique est avant tout lié à un phénomène n’ayant pas grand chose à voir avec l’énergie, mais est un phénomène de croyance.
Explications.
Hors une consommation de base indispensable, une consommation de confort, plus ou moins nécessaire, et plutôt moins que plus s’est crée.
Et c’est elle qui l’emporte -de loin- sur la consommation strictement nécessaire.
Cette croyance qui a conduit à cette surconsommation était, celle, Thatchérienne, du TINA. (Il n’y a pas d’alternative possible), croyance qui a imprégné jusqu’ à la moelle les hommes politiques, mais aussi le monde économique.
En effet, même si certains nient l’évidence (le pic-oil, un jour ou l’autre), force est de constater que le VOLUME et le PRIX étaient des variables très aléatoires. N’importe quel comptable vous le dira. On ne maitrise, ni l’un, ni l’autre, mais des facteurs exogènes de toutes sortes peuvent faire varier l’UN et L’AUTRE de manière IMPORTANTE et ALTERNATIVEMENT.
Seul un aveuglement quasi-religieux (on ne va pas contre le dogme), a pu mener bien des sociétés, notamment automobiles, à l’abime. Le monde économique est habitué, ou est censé être habitué, à la non-linéarité des marchés.
Or, que constate t’on de toute part ? Les dogmes, plus que les analyses économiques, ont été les mêmes partout, et l’on emporté partout. La crise est patente dans l’automobile, mais existe dans tous les secteurs.
La solution ? Elle est claire. Virer tous les PDG incompétents qui ont confondu économie et récitation d’une leçon bien apprise, et veiller à l’enseignement en économie. On doit apprendre à s’y poser des questions, et non avoir des réponses toutes faites, toutes fausses, récitables comme une prière.
Lundi 6 octobre 2008

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