Le cours des matières premières est orienté à la baisse très nettement et c’est d’autant plus remarquable dans le bâtiment.
Les cours de tous les produits augmentent, mais le cuivre dégringole de 10 % en un mois, au niveau de la consommation finale.
Même les spécialistes du recyclage du cuivre, les gitans, le disent.
Toutes les matières premières sont touchées, à des doses inégales, et surtout la matière première reine, le pétrole.
Pourquoi ? Parce que la crise financière, doublée d’efforts sans précédents d’économies d’énergie, contracte la demande.
On a un double effet Kiss-cool : paupérisation et évolution technique accélérée.
Les phénomènes de sevrage causé par les prix, qui se cantonnaient au tiers monde, touche aussi le monde développé.
Ce mouvement, qui semble de fond, sur les matières premières, est semble t’il, causé par la dépression immobilière qui semble mondiale, et très mal médiatisée.
La construction est un secteur fortement consommateur de matériaux, de métaux, et d’énergie.
Rien d’étonnant, donc, à ce qu’il y ait, mécaniquement, une forte décote de tous ces produits. Cela ne remet pas en cause, finalement, la mécanique du Pic-oil. la baisse des prix, simplement, entraine la baisse du plafond (moindre investissement).
Comme je l’avais déjà dit, le PO ne sera pas seulement géologique, mais politique, économique, social…
Lundi 6 octobre 2008
Laisser un commentaire