qui c’était ?

Images_4 Il y a un type, il s’appelle Peter Mandelson. Il est de retour à Londres, bien au chaud au pouvoir.
L’avantage de ce genre de type, c’est que, même mort (politiquement), ça vit encore.
D’habitude, un homme politique européen se recyclait à Bruxelles, après que les électeurs aient tirés la chasse sur lui.
Cela évitait les remises en question, les doutes.              Dans les jeunes temps de la troisième république, les carrières étaient épiques et agitées. Clémenceau avant d’être qualifié de « tigre » fut qualifié de tous les noms d’oiseaux possibles et imaginables et évoquait plus le clown que l’homme politique responsable. Sa carrière fut agitée, son caractère, trempé, ses rebonds, il ne les dûs qu’à lui même.
Mandelson fait l’inverse, il va de Bruxelles à Londres, croyant apporter un « soutien » à Brown, plus vraisemblablement, le plombant davantage. 

l’industrie automobile européenne a donc été craché sur la tombe politique de ce sombre sir en demandant 40 milliards de subventions. L’apôtre du libre-échange, d’ailleurs a du être touché par la grâce. Il participe au gouvernement britannique qui nationalise le plus depuis 1945.
L’habillage idéologique de la sébille est le renouvellement de la gamme, pour passer à un écologiquement plus responsable et éviter les « distorsions de concurrence ».

Pour résumer ce qui se passe : les constructeurs ont été stupides, aveugles, imprévoyants, arrogants, suffisants, et demandent aux contribuables de prendre en charge leur bêtise.
En échange de ce « petit service », il serait logique que la totalité des conseils d’administrations soient démissionnés, leurs avantages diverses annulés et remboursés.

Mardi 7 octobre 2008.

Commentaires

3 réponses à “qui c’était ?”

  1. Avatar de Imago
    Imago

    Je dois dire que j’ai été soufflé d’apprendre que les constructeurs automobile demandaient de l’argent pour développer un véhicule propre, c’est vraiment un comble, ça fait des dizaines d’année qu’on le leur demande, mais ils ont préféré empocher les bénéfice et vivre de leur rente de situation.
    De l’autre côté, pourquoi devrait-on s’attendre à un revirement ou à une illumination ? Les politiques et les industries vont continuer à faire ce qu’ils savent si bien faire: nous précipiter dans le gouffre, quelles que soient les circonstances.

  2. Avatar de julien
    julien

    je suis partiellement d’accord avec toi imago..dans la première partie uniquement…
    ça sonne scandaleux qu’ils réclament de l’argent pour leur véhicule propre…
    en attendant et vu les perspectives financières actuelles, les constructeurs auto demandent une alimentation de leur possibilité à emprunter dans un moment extrêmement critique à ce sujet…
    mais est ce qu’on les laisse le nez dans leur caca ou on laisse à d’autres constructeurs l’opportunité de bouffer nos constructeurs locaux…
    mais c’est vrai que ça fait un peu mal au cul d’entendre ça…

  3. Avatar de Imago
    Imago

    Oui, laissons-les le nez dans leur caca, de toute façon la voiture et le transport individuel sont bientôt dépassés.
    Investissons plutôt dans la fabrication de bonnes chaussures et de vélos 😉

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