Il y a un type, il s’appelle Peter Mandelson. Il est de retour à Londres, bien au chaud au pouvoir.
L’avantage de ce genre de type, c’est que, même mort (politiquement), ça vit encore.
D’habitude, un homme politique européen se recyclait à Bruxelles, après que les électeurs aient tirés la chasse sur lui.
Cela évitait les remises en question, les doutes. Dans les jeunes temps de la troisième république, les carrières étaient épiques et agitées. Clémenceau avant d’être qualifié de « tigre » fut qualifié de tous les noms d’oiseaux possibles et imaginables et évoquait plus le clown que l’homme politique responsable. Sa carrière fut agitée, son caractère, trempé, ses rebonds, il ne les dûs qu’à lui même.
Mandelson fait l’inverse, il va de Bruxelles à Londres, croyant apporter un « soutien » à Brown, plus vraisemblablement, le plombant davantage.
l’industrie automobile européenne a donc été craché sur la tombe politique de ce sombre sir en demandant 40 milliards de subventions. L’apôtre du libre-échange, d’ailleurs a du être touché par la grâce. Il participe au gouvernement britannique qui nationalise le plus depuis 1945.
L’habillage idéologique de la sébille est le renouvellement de la gamme, pour passer à un écologiquement plus responsable et éviter les « distorsions de concurrence ».
Pour résumer ce qui se passe : les constructeurs ont été stupides, aveugles, imprévoyants, arrogants, suffisants, et demandent aux contribuables de prendre en charge leur bêtise.
En échange de ce « petit service », il serait logique que la totalité des conseils d’administrations soient démissionnés, leurs avantages diverses annulés et remboursés.
Mardi 7 octobre 2008.

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