Quand ça va bien, ça va bien, quand tout va mal, il faut « prendre du champ » (lire, s’enfuir avec ses stocks options).
C. Goshn a choisi un bouc émissaire second, en la personne de Patrick Pélata, personnage incontournable par ses diplômes, (prestigieux), son expérience vécue nulle( « ancien élève de l’École nationale des Ponts et Chaussées, titulaire d’un doctorat en socio-économie de l’École des hautes études en sciences sociales de Paris ».), donc le parfait apparatchik
On sort les mots magiques et creux: « dans une situation qui nécessite d’être au plus près du terrain -ils ne l’étaient donc pas avant-, cette évolution permet un renforcement du management opérationnel de l’entreprise ».
Le sacro-saint « terrain », que personne ne connait, encore moins sociologiquement, avec leurs salaires délirants, autant qu’immérités.
S’ils avaient sentis le « terrain », ils auraient fait fabriquer des modèles peu couteux, peu gourmands, facile d’entretien.
Au lieu de cela, ils vont licencier, accroissant ainsi la déprime de la demande, la crise politique et sociale, abandonnant tout sentiment quand à la formation de la demande.
La demande, c’est pas eux, c’est le « marché ».
Le salarié est appelé à trinquer, par le licenciement d’abord, ensuite en épongeant les pertes des « dirigeants près du terrain ».
Lesquels ne savent, ni diriger, ni ce que c’est le terrain.
On peut aussi noter la disproportion médiatique : la nomination de P. Pélata est surtraité par rapport aux 4 000 licenciements (pardon, départs volontaires un peu forcés).
Photo : du vent tout ça, ça fera tourner les éoliennes…
Samedi 11 octobre 2008

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