Où habiter demain ? La question transport pose bien des problèmes pour établir un lieu de résidence.
La valeur des biens immobiliers chute quand ils sont trop loin, se maintient mieux dans les centre villes et là où existe des transports en commun.
Mais cette approche est elle, au fond, réaliste ?
Pas forcément, sur le long terme.
Dans l’immédiat, on a un « effet d’aubaine ». On paie plus cher un bien, mais on économise sur les frais de transports.
Seulement le mécanisme économique peut aussi s’inverser. Même si l’énergie repart à la hausse, elle peut aussi être plus facilement épargnée dans l’individuel (habitat passif), les consommations de transports peuvent baisser, le prix de l’immobilier trop lointain, s’effondrer et remettre des pendules à l’heure.
Mais il faut voir AUSSI, la donne historique.
Le « seuil de densité 40 » (habitants au km2), fut pour le royaume de France, une donnée qui dura plusieurs siècles. Il n’y avait guère mieux et guère moins.
les modes de transports, lents, onéreux, impliquaient une consommation locale, d’une production locale de nourriture.
La flambée du cout de l’énergie avait induit, naturellement, une flambée de l’alimentation, ce paradigme est invariable. L’alimentaire, c’est pondéreux, ça consomme de l’énergie à produire et à transporter.
Dernièrement, j’ai entendu dire que des voisins cherchaient du terrain, pour faire des jardins… Menace sur les emplois, pouvoir d’achat en berne, annuités, il sera dur d’habiter en ville aussi…
Mardi 14 octobre 2008.

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