Ou « oil in the ground is better than dollar in bank ».
On nous présentait les Norvégiens comme un peuple prévoyant, épargnant « pour les générations futures » des sommes considérables issues de leur production gazières et pétrolières.
Avec le Krach en cours, le « Meltdown » qui touche particulièrement les pays scandinaves, la « prévoyance » norvégienne va surtout paraitre comme « l’acquisition, à grands frais, de beaucoup de regrets ».
En effet, il faudrait que les norvégiens, dans leur fond d’investissement, aient trouvé la pierre philosophale qui leur ait évité les mauvais placements.
Il n’en est rien, et surtout pas en Islande.
Le trou noir des finances, va siphonner les placements norvégiens :
– 500 000 $ de dette par habitant en Islande,
– Panique en Hongrie,
– Italie qui parle de sortir de l’Euro,
– fuite des capitaux en Grande Bretagne,
– UBS secouru par l’état Suisse,
– l’Ukraine a ses vapeurs,
– le plan Paulson, selon certain, atteindrait les 3000 milliards… En attendant les 6000, certains, d’ailleurs, évoquent la faillite complète des USA en 2009.
Il est certain qu’une perte massive de valeur des placements, censés assurer les vieux jours du pays, aurait des conséquences importantes en matière de productions gazières et pétrolières.
En effet, quelle meilleure incitation à ne plus exporter ? A beaucoup moins investir ? Ou alors, à condition d’être réellement payé, en monnaie, INSTRUMENT DE TRANSMISSION DE LA VALEUR.
Le sort de l’ile de Nauru qui produisait des phosphates, aussi, est édifiant. Après avoir détruit son sol, elle a « placé » des dizaines de milliards d’excédents. Il n’en est rien resté, avalé par des pertes diverses.
Jeudi 16 octobre 2008

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