Les centrales nucléaires polluent de manière systématique et généralisée les nappes d’eaux souterraines. On est donc loin de l’image d’Epinal qu’on voulait nous donner de cette industrie.
Le contrôle semble correctement positionné, mais le seul problème est qu’il est fait par l’exploitant…
Mais, nous dit on, il faut garder confiance : « Toutes les contaminations évoquées par l’IRSN sont connues, maîtrisées, surveillées et ne s’étendent plus « …
Cette contamination semble t’il a été copieuse et longue : « contamination liée à des incidents d’exploitation, souvent anciens, et aux conditions d’entreposage de déchets radioactifs « .
En bref, on s’en foutait. C’est particulièrement visible pour les déchets, qu’il faut qualifier comme étant à l’abandon et pour lesquels les exploitants se font particulièrement tirer l’oreille.
Le Tricastin semble très pollué, mais, ce n’est pas, nous dit on, dû à « une situation pérenne, mais à une accumulation de facteurs ».
La « culture d’entreprise » du Tricastin n’était donc pas celle de l’incident à répétition, du je-m’en-foutisme et de la gabegie, nous voilà rassurés.
Bien entendu, vu la fréquence des incidents, on se demande ce que cela aurait été si cela avait été le cas.
La centrale du Tricastin n’a toujours pas réglé ses problèmes de barres suspendues. Le nombre (deux) en fait un problème inédit et complexe à résoudre.
L’utilisation du MOX comme combustible, lui aussi, complique le problème. Tout baigne, le nucléaire, c’est du sûr.
Samedi 18 octobre 2008

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