Le degré de nullité des dirigeants des deux firmes se confirme et devient si éclatant, qu’il est impossible à cacher.
Les motifs de la fusion, de plus en plus probables, sont aussi, écoeurants de platitude :
– garder la première place mondiale pour GM, comme si une première place avait une quelconque signification en l’espèce,
– mettre en commun les liquidités, celle de Chrysler restant importantes,
– mettre en commun l’aide de l’état,
en bref, la cour s’agite, mais aucune solution n’est donnée pour la crise industrielle.
Les synergies mettent très longtemps à se dégager dans les cas de fusion dans le secteur automobile (on parle de 25 ans pour atteindre la maturité), le plan de fusion est donc inutile pour remédier à la conjoncture.
On se souvient que certaines fusions, notamment Peugeot-Talbot faillirent couter très cher à Peugeot, et la plupart du temps, elles signifient la disparition des marques et simplement l’acquisition et la réorientation de production des usines.
Les rachats de petites marques sont d’un autre tonneau, comme skoda et Dacia, il s’agit pour ces firmes de devenir simplement le faux-nez de groupes plus puissants pour des productions à bas cout.
Le seul intérêt, pour la fusion GM-Chrysler réside dans la fusion du tiroir-caisse, et elle est orchestrée par les banques. Dans ce contexte, elle ne peut qu’échouer et il ne restera plus qu’à avaler Ford pour arriver au communisme automobile US. La chute du marché (on parle de 11 millions de véhicules cette année), devrait y aider passablement.
Samedi 18 ocotbre 2008

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