La fin des oligarques et des traders…

Images_5 L’argent gagné par l’envolée des cours des matières premières, du pétrole, du gaz, et de tout ce que l’on peut imaginer, aura été de courte durée et se sera évanoui, comme une fumée.
Les oligarques russes auraient perdus 240 milliards de $.
Les pays arabes producteurs de pétrole, sans doute encore plus, les si industrieux chinois et japonais, tout autant, les si prudent norvégiens, pareils, les retraités américains, encore plus.
Le point commun qu’ils avaient tous, ils spéculaient, d’une manière ou d’une autre, avec un fort effet de levier.
Les gains sont multipliés en période de hausse, les pertes en période de baisse.

Il y a une chose qui est impossible, c’est de transmettre la valeur de l’argent, quand les sommes sont si phénoménales qu’elles en deviennent abstraites.
Elles sont donc gaspillées, sans utilité.
Il est difficile de s’écarter de la moyenne de rentabilité sur longue période. Quelque soit le secteur, une honorable performance est de 1 % l’an, non 15 %, comme l’enseignait les canons de l’économie libérale.
Le secteur de l’énergie n’y échappe pas.
Il va être doublement atteint. Les sommes gagnées sont gaspillées et elles auront été tellement énormes qu’elles auront déclenchés une phase d’investissements pour l’économiser.

Les saoudiens ont coutume de dire que l’âge de pierre ne s’est pas fini, faute de pierre. Finalement, dans ce cas de figure, il y aura eu beaucoup de victimes de la hausse des prix, mais pas de bénéficiaires.
Producteurs et consommateurs auront été lésés, tous deux.

Lundi 20 octobre 2008.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *