US delta Airlines et NorthWest airlines sont dans un bateau, le bateau coule et aucun ne sait nager…
Us vient de racheter son concurrent pour 2.8 milliards de $.
On est toujours dans le règne du sans avenir. Ils viennent de former une compagnie plus grosse obèse, avec encore moins d’avenir, 800 appareils, 75 000 employés, et 35 milliards de $ de chiffre d’affaire. Ils pensent, quand la fusion sera opérationnelle, économiser 2 milliards de $ par an, alors qu’ils en perdent chacun de leur côté.
Bien entendu, la dérive ayant augmentée entre temps (dans deux ans) qu’ils en perdront encore plus.
On peut voir un classique du genre, des destinations fusionnées pour éviter quelques rotations, des appareils trop anciens évacués, du personnel dégagé, le grand classique du Pic-oil en gestation.
Bien entendu, cela ne règlera rien.
Le secteur est en train de crever littéralement de la déréglementation reaganienne. Ils n’ont pas investi pendant des années, le pétrole est cher, les aéroports remontent à Eisenhower.
Les mesures que réclament désormais à cor et à cri les entreprises de transports aériens US sont simples : règlementations (donc partage des destinations) et subventions.
Il est probable et même certain qu’on va y arriver.
Ce genre d’union n’a qu’un intérêt très limité, voir négatif. Avec deux tocards, on ne fait pas un cheval de course.
En outre, dans un contexte de récession, voir de récession, on supprime d’abord les dépenses inutiles, et les voyages aériens sont rarement indispensables et les plus gros les plus fragiles…
Samedi 1°novembre 2008.
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