La Grande Bretagne vit des heures difficiles, et ces heures difficiles se lisent dans sa consommation électrique.
Elle baisse de 3.5 %.
Dans le contexte actuel, une baisse de la consommation est un signe très négatif, car si, à long et moyen terme, par une politique voulue, on peut faire baisser une consommation de manière drastique, ce qui se passe actuellement est une baisse sauvage.
Pour la baisse de consommation automobile, on peut se dire que ce sont des changements de situations, des changements d’habitudes très rapides qui ont fonctionné. Le 4X4, invendable, est remisé au garage, et on roule avec l’autre voiture, la petite, celle qui consomme moins, et surtout, avec uniquement celle-là.
Mais la baisse de consommation électrique est une chose beaucoup plus lourde. Elle est synonyme de paupérisation des ménages, d’arrêt d’industries et des équipements tertiaires laissés vides.
Un vrai mal être économique.
Le niveau de vie britannique était assuré par ses ressources minérales, sa bulle immobilière et sa grande lessiveuse d’argent sale, la City.
Ses ressources minérales, pétrole et gaz s’épuisent, son immobilier ne vaut plus rien et ses clients, les milliardaires, notamment russes, qui la prisait fort, sont lessivés. Ils ont perdus, en moyenne 62 % de leur fortune.
Les grandes fortunes que Londres attirait, sont atteintes, aujourd’hui par la crise économique, demain par le renouveau de l’impôt sur le revenu.
John bull va avoir du pain sur la planche.
Jeudi 6 novembre 2008

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