Agence internationale de l’énergie : encore optimiste

Images_4 L’AIE veut tirer la sonnette d’alarme, mais son coup de klaxon est encore un « pouet » bien timide et bien déphasé.
Pour l’AIE, il faut entamer la décarbonisation en urgence, tout en prévoyant une consommation passant de 84 millions de barils /jour aujourd’hui à 106 millions en 2030 (où sont passés les 130 ?), manque d’investissements et déclin accéléré rendrait la production aléatoire.
On ne saurait être plus contradictoire.
La baisse des consommations ferait baisser la pression de la demande, il n’y aurait sans doute pas d’urgence, donc à tant investir.
Le ton général de l’article, reste quand même une proximité forte du pic-oil, même si les causes ne sont pas que géologiques, mais aussi financières, économiques, géopolitiques…
En même temps, on reste dans les limites du politiquement correct.

On n’envisage même pas une « variante » du plan d’action, comme aurait dit le petit père Joffre.
La variante, c’est le collapsus économique de tout ou (plus certainement) partie des pays développés.
On ne peut écarter, à l’heure actuelle, d’un revers de main, la possibilité d’une défaillance US complète, ainsi que celle de pays trop « suiveurs ». C’est bien connu, les empires sont immortels et éternels.
GM est en train de mourir.Le marché automobile américain s’est contracté de 16 millions de véhicules à 10.6 en une année, ce n’est plus la performance d’une économie développé, mais la marche d’un pays du tiers monde, avec des hauts et des bas automobiles très marqués.
Le dernier tripatouillage, la fusion avec Chrysler, est abandonnée, c’était, de toute façon, sans intérêt quelconque.
Ford veut réduire, d’ici janvier, ses coûts salariaux de 10 %.
Le ravage sur l’économie va se poursuivre, au risque du clash.

C’est Daimler qui reconnait le risque systémique aussi sur l’automobile ( « Les prédictions sont cependant impossibles. La fourchette des pronostics sur l’évolution économique n’a jamais été aussi large  « ), et quand on connait le poids de l’automobile dans nos sociétés, sur nos sociétés en entier.

Vendredi 7 novembre 2008

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