Daimler reconnait que la crise sera dure.

Daimlerlogob Si, désormais, tout le monde sait qu’une bulle immobilière existait, il faut reconnaitre qu’existait aussi une « bulle automobile« , en voie d’éclatement, elle aussi.
Cette bulle automobile n’était pas qu’un pouvoir d’achat supplémentaire donné aux vendeurs d’immobilier, elle était aussi, une montée en gamme, des voitures plus grosses, plus puissantes, avec plus d’options, plus de poids, plus chères…
Pour se tranquilliser la vie, les constructeurs disaient que les prix baissaient à niveau constant. Comme on ne se lassait de rajouter des équipements aussi diverses qu’inutiles, les constructeurs ont finis par oublier ce qui faisait le principal : le volume des ventes et le pouvoir d’achat de leurs clients.

Les ventes de Mercedes-Benz s’effondrent de 18 % et mercédès de 21 %. Les smarts progressent, et les minis s’envolent (+ 41 %)…
Le coût des réparations, en augmentation quasi-verticale, le coût des entretiens, flambant eux aussi, on arrive, dans ce cas de figure aussi, à des problèmes chez les constructeurs, problèmes dont eux-mêmes portent la responsabilité et dont ils sont la cause, totalement.
la tendance a toujours été de pousser les acquéreurs au plus gros, à la montée en gamme, sans se soucier de savoir s’ils en avaient réellement les moyens et en leur fournissant ce qui fait la rentabilité des constructeurs : le prêt.
Bien entendu, les constructeurs se sont chargés AUSSI de détruire la demande, par plans « sociaux » à répétition.
En même temps, la possibilité d’un effondrement économique n’a pas été écarté :
« Les prédictions sont cependant impossibles. La fourchette des pronostics sur l’évolution économique n’a jamais été aussi large  « …
Autre nouvelle, disjointe et sans rapport, du Canada. Augmenter le salaire minimum suscite de vives réactions… Là aussi, il est impossible de vivre avec ce minimum. Mais ce n’est pas, visiblement, le problème des entreprises.
Seulement, les minimums, ce sont les catégories « à forte absorption », qui recycleraient immédiatement dans l’économie les surplus accordés, aux contraires des riches des pays développés, gavés de baisses d’impôts dont ils n’ont pas su faire autre chose que de le perdre en placement aussi hasardeux que débiles.
Daimler s’est contenté de jouer aux sous avec Chrysler, a perdu et s’est retrouvé en culotte, obligé de payer Cerberus pour lui vendre, une bouchée de pain, Chrysler.

A l’heure actuelle, il y a, parait il, beaucoup de grosses voitures à vendre… Et aucun acheteur…

Samedi 8 novembre 2008.

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