… qui est responsable du conflit du 7 août, et son usage « Exagéré » de la force…
Comme le NYT est la « PRAVDA » des cercles de pouvoirs américains, c’est donc un changement politique interne que le journal met en avant.
Affaiblis politiquement et militairement, ne voulant pas lâcher sur l’Afghanistan et le Pakistan (guerre du prochain président), les USA sont obligés de relâcher la pression sur la Russie (reculer), sans doute, tout autant sur le dossier Ukrainien, et finalement sur le dossier BMDE.
D’une manière générale, les forces américaines souffrent désormais de surextension.
Le jour suivant l’élection présidentielle, la Russie a donné un avertissement clair, par des mesures militaires (ou la menace de mesures) abruptes et musclées, qui ont entrainées visiblement un réalignement de l’administration américaine.
Désormais, il faut mettre en évidence qu’il faut DECRYPTER la politique américaine, comme il fallait décrypter la politique soviétique de la grande époque.
Il ne faut pas attendre, du nouveau président un CHANGEMENT, il est un homme du sérail, porté par le sérail, le plus docile au sérail.
Comme à l’époque vénitienne, théoriquement tout le monde peut accéder au pouvoir suprême.
En réalité, il faut être désigné par un parti, républicain ou démocrate, pour être désigné par un des deux partis, il faut bien entendu ne pas déplaire à l’électeur, mais aussi montrer patte blanche au système, qui se charge de faire élire (ou de casser), le candidat docile et convenant le mieux à ses intérêts.
GW Bush, par exemple, n’est pas un homme stupide, arriver à se faire passer pour un péquenot, alors qu’il est millionnaire et héritier de bonne famille, ce n’est pas une petite performance, mais une fois au pouvoir, il n’a pas eu de possibilités d’aller contre le système, Clinton aussi était très conformiste, les derniers présidents qui ont essayés de lutter contre le déclin (Bush père, J. Carter et G. Ford), ont vite été éliminés, au terme d’un mandat.
Le déclin est souvent confortable et lutter contre, ardu et difficile.
Si il y a changement aux USA, c’est que le coeur du système aura commencé à bouger, le président pourra, alors, faire une politique et non pas rester sur un statu quo, cas de la présidence Bush. Pour cela, il faudra que la crise commence à détruire passablement le dit système.
Le coup de gueule de Medmedev est aussi un coup de grande politique. Il fait voir où se situe la vraie puissance désormais. Bien que n’étant qu’une fraction de la puissance militaire soviétique, l’armée russe reste une puissance, et en matière énergétique, la Russie EST une hyperpuissance (le mot est américain).
Samedi 8 novembre 2008

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