Cela, c’était de la sagacité. Placer l’EPR en Normandie. C’était ben vu. C’est pour ça qu’un (Areva) vous dit que l’EPR ne fonctionnera qu’en 2013, l’autre (EDF) en 2012… P’têt ben que ce sera comme ça ou p’têt ben comme ceci.
Pour A. Lauvergeon d’Areva, c’est de la faute à EDF.
Mais pour EDF, tout baigne et c’est la course pour démarrer avant l’EPR Finlandais, qui d’après Areva, voit son chantier « se dérouler normalement » (2.5 ans de retard pour 4 ans prévus à l’origine…)
Reste que cette querelle de boutiquier laisse pantois.
Manque de rigueur, rivalités, brouille, volonté de montrer qu’on est « meilleur que l’autre », voilà l’ingrédient idéal pour aboutir à deux échecs retentissants.
Bien entendu, un seul point rassemblera les deux intervenants : le dépassement des budgets.
Mais là, aucune importance, c’est le cochon de consommateur ou le cochon de contribuable qui paiera.
On ne va pas s’en faire pour si peu, alors qu’une querelle de boutiquier est bien plus importante.
Mercredi 12 novembre 2008.

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