L’économie américaine dans la dépression.

Castiglione Les deux mamelles de l’amérique sont sèches. La première, l’argent, a capoté avec la finance et l’immobilier, la seconde, l’énergie, vulgairement se ramasse avec les transports aériens, et les transports terrestres.
GMC est le plus malade. Les liquidités s’épuisent, et certains ergotent encore pour savoir s’il faut aider, ou pas.
Sachant que le bouillon d’un ou des trois grands de Detroit entrainerait 2.5 millions de licenciement : « Hormis la sous-traitance, les services financiers, les réseaux de vente, on compterait 1,4 million de « victimes collatérales » dans l’immobilier, la restauration, la santé ou l’éducation ».
On voit mieux l’impact, auquel on peut rajouter les retraités, paupérisés par la fin des fonds de pensions.

Et dans l’automobile, ils sont plus nombreux que les actifs.
Pour les compagnies aériennes yankees, c’est aussi simple, elles sont condamnées :  » la plupart des compagnies aériennes américaines sont au bord du gouffre  « .
Elles ne possèdent simplement plus d’actifs, ce sont des coquilles vides, des sociétés devenues des sociétés financières (et qui plus est, sans finances), avec des appareils anciens et couteux.

Il n’y a rien à regretter. Certains avaient parlé de main invisible du marché, qu’il fallait laisser faire, absolument. La main invisible a mis une tarte à l’économie.
Pour s’en sortir, les grandes entreprises, bonnes courtisanes (au pire sens du terme) demande de colossales subventions, des dépenses sociales « augmentation de la durée des prestations de chômage au-delà des vingt-six semaines légales actuelles, augmentation des coupons d’aide alimentaires, aide au financement de la couverture santé…   » et de dépenses d’infrastructures, notamment en ce qui concerne l’énergie.
C’était donc ça, le libéralisme, s’endormir 30 ans, se réveiller dans l’urgence, et tout faire en catastrophe.

Mercredi 12 novembre 2008

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