« Le moyen le plus efficace pour améliorer l’efficacité énergétique du secteur européen du logement serait d’instaurer un taux nul commun pour l’investissement dans les habitations existantes « .
Un taux nul de TVA, s’ajoutant à un taux nul d’intérêt, ou a des subventions, on voit le chemin parcouru.
L’importance macro-économique de la consommation d’énergie apparait plus éclatante de jour en jour, même si la détente des prix rend le changement moins pressant.
« Dernièrement, le gouvernement britannique a annoncé que son nouveau département du Changement climatique avait un objectif de réduction de 80 % des émissions de CO2 d’ici 2050 « .
L’ensemble PARAIT impressionnant, mais il ne s’agit, faut il encore le répéter que d’une chose : une combinaison d’investissement et de généralisation du progrès technique existant.
l’avantage que l’on en retirera sera immédiat.
Les sommes investies sur la période (2008-2050) ne représenteront pas un cout global en 2050, mais un gain, seuls, les dernières années d’investissements (on peut compter, à partir de 2045), ne seront pas remboursées.
Il ne s’agit donc que de dégager une politique, des budgets pour appliquer un nouveau paradigme économique, politique, écologique. Le déclin américain, sonne aussi le déclin d’un système économique et ouvre la voie à une pensée neuve et dégagée des pesanteurs et des habitudes acquises.
Le mot est dit, il s’agit d’un simple changement d’habitudes. Le montant d’investissements ne sera finalement qu’appliqué différemment. Au lieu de subventionner la production, il faut subventionner la frugalité.
Samedi 15 novembre 2008.

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