J. M Barroso aura bien mérité toutes ces épithètes.
Alors que le gouvernement chinois relance (4 000 milliards de Yuan), les autorités locales chinoises rajoutent 10 000 milliards pour moderniser le pays, le super-dupont de la commission européenne annonce un plan de relance de… 200 milliards.
Il faudrait que ce monsieur s’achète un dictionnaire.
A l’échelle de l’union européenne, 200 milliards, c’est de la menu monnaie.
Les chinois investissent pour sauver la situation, 2050 milliards de $, plus de 60 % du pib (3280 milliards de US $), l’UE envisage … 1.5 %…(base pib 2007 16748 Milliards US $).
On peut penser que « l’effort » européen, est, à la mesure des défis énergétiques à relever, complètement idiot.
C’est trop et c’est trop peu. Par rapport au carcan de Maastricht, c’est démesuré, et pour les besoins, c’est ridicule.
Rien que le besoin de modernisation pour adaptation des bâtiments couterait 10 000 milliards.
Bien entendu, le contenu du plan laisse aussi à désirer. Si comme les britanniques, on entend baisser la TVA, c’est inutile, si on entend relancer le secteur automobile, c’est inutile aussi. Bien sûr, ce qui est visible, ce sont les 2 millions de véhicules en stocks en France et il y a gros à parier que c’est ce secteur qu’on voudra soutenir. La bonne question, c’est : « Et l’investissement dans tout ça ? »
Mercredi 26 novembre 2008.

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