Crise et changement climatique…

Images_3 Certains craignent que la crise repousse aux calendes grecques la lutte contre le changement climatique. Le problème serait alors oublié et enterré et empirerait.
Je ne pense pas que cette crainte soit fondée.
D’abord, la crise entraine, tout bêtement et mécaniquement des ravages : chute du marché automobile, arrêt de la construction, abandon de logements, etc…
Toutes ces choses ne sont pas neutres. Je ne reviendrais pas sur ce que dit le coauteur de ce blog sur la consommation pétrolière US.
Elle baisse à une allure qu’on aurait difficilement imaginé plus tôt et qui est le pire des cauchemar du pétrolier moyen.

Ensuite, le cycle de l’investissement se continue. Le meilleur moyen d’économiser l’énergie, c’est de ne pas la consommer, et si la modernisation du parc immobilier français n’est pas ce qu’elle devrait, le parc des moyens de chauffage rajeunit vite.
Un changement de génération, en tout état de cause, et quelque soit le mode de chauffage choisi, dont les résultats sont positifs et colossaux.
La fièvre de l’or noir de cet été a laissé des traces dans les mentalités.

En outre, la raréfaction des investissements dans le pétrole, la déroute des oligarques, des émirs, des…etc… Pourrait aussi avoir l’effet inverse, c’est à dire rendre la voie de la baisse de la consommation obligatoire et inéluctable, A COURT TERME, comme elle l’était déjà, A LONG TERME.
En outre, la donne politique est importante. Aucun gouvernement ne sera mécontent de voir, dans une crise économique qui s’annonce dure et longue, une opportunité d’en sortir : la lutte contre le changement climatique par la sobriété énergétique.

Lundi 1°décembre 2008

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