Marché automobile français en Novembre.

Images_2 Le mois de novembre n’est même pas froid que tombe le couperet. C’est la dégringolade. – 14,4 % en donnée brute, – 5.4 % à jours ouvrables constants.
Le groupe Peugeot Citroën vit des jours difficiles (-19.8 et – 14 %), Renault s’en tire mieux, surtout grâce au vilain petit canard Dacia ( + 2.3 % et + 13.9 %), mais beaucoup de constructeurs étrangers sont fort mals lotis : GM – 40, Hyundaï – 47, BMW, Mercedes et Toyota perdent le quart de leurs ventes.
A vrai dire, ce genre de crise est un coup de torchon.
Beaucoup de « petites marques », de petits réseaux, de constructeurs peu implantés sur certains marchés souffrent énormément. Non pas que les grands réseaux soient meilleurs, mais leur assise financière est plus importante.

Les dépôts de bilan dont on entend parler sont les concessionnaires et garagistes de marques peu implantées et/ou ayant une image floue.
Bien avant donc, les qualités intrinsèques, c’est le poids économique qui compte et qui est décisif. On va donc assister à des replis nationaux, même dans les règles du marché.
Autre point à remarquer, la relance de début d’année, grâce aux primes écolos (et reprises constructeurs), a son retour de bâton. Cela ne change pas la demande globale, cela l’a avancé un petit peu, et a rendu le plongeon plus spectaculaire.
Le marché annuel progresse toujours, mais d’un souffle (0.8 et 1.7 %), souffle qui devrait s’arrêter en décembre.

Une consolation : le marché italien s’essoufle encore plus vite, le marché espagnol tourne au carnage (-50 %), et les autres marchés ne valent guère mieux.

Lundi 1°décembre 2008

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *