Les constructeurs automobiles US vont toucher le jackpot, ils voulaient initialement 25 milliards, l’ardoise se monte à 34, avant de monter en flêche, comme les banques.
Il n’y a que le premier pas qui compte.
Pour justifier l’aide, on va massacrer l’emploi, des marques vont être supprimées.
La crise est partout, et le marché nul part.
La cause en est toujours la même, la compression des salaires. Dacia fait un tabac en France, mais chôme techniquement. Son marché intérieur s’effondre.
La crise sera longue, car le problème de ce marché, c’est que la roue de secours du crédit s’est dégonflée et que la masse salariale se dégonfle aussi.
Le « gagne- pain » d’ouvriers disparait, et les PDG se croient crédibles quand ils disent vouloir travailler pour un $.
Les 200 millions de Nardelli, prix de son incompétence lui permette sa « générosité » tout comme les émoluments précédents de Wagoner et de Mulally.
Mais c’est le Bureau International du Travail qui dresse un tableau clair de la situation. Tous les problèmes viennent du bridage des salaires, qui, aujourd’hui se conjugue avec le Krach du crédit.
Il y a, pour l’instant, deux grandes victimes de ce Krach, le marché automobile et le marché immobilier. Comme il n’y a aucun moyen de regonfler une bulle crevée, il faudra bien envisager l’autre alternative, la hausse des salaires.
Bien entendu, la venue des difficultés accentue les différentes tares qui préexistaient. Le retard technique nord américain, l’autisme des constructeurs, leur trop grande habileté manoeuvrière.
Tout cela éclate aujourd’hui.
Mercredi 3 décembre 2008
Laisser un commentaire