Le plan de relance sarkozy.

Images_2 Le plan de relance Sarkozy mixe investissements et cadeaux aux entreprises (il ne faut pas donner des mauvaises habitudes aux pauvres).
Selon le journal les échos, il entreprend des investissements dignes des trente glorieuses, ce qui est vraiment, là aussi, se payer la gueule du populo.
En tout, ce plan représente 0.8 % du PIB, repose sur l’idée -fausse- que la crise sera légère, et un aléa.
Il est donc, on ne peut plus minable et pas du tout à la hauteur des problèmes.
La récession touche les USA depuis un an déjà et elle atteint 5 % en fin d’année 2008.
On en est au Plan de relance US du début 2008.
Il aura les mêmes effets. Il en appellera un autre (des autres), 5 fois plus gros.

 

Bien entendu, des « experts » (lire : décervelés) pointent du doigt la dette.
En 1945, on avait une dette aussi colossale que monstrueuse, on en eu de la croissance parce que l’on s’en contrefichait, au Japon, depuis 20 ans, on s’en contrefiche aussi, et les taux d’intérêts s’effondrent.
On fait l’impasse sur le rendement, pour sauver le stock.
En outre, au pays du soleil levant, la bagatelle de 98 % de la dette est détenue par la BOJ, ce qui fait qu’une agence gouvernementale (le trésor), le doit à une agence gouvernementale (le trésor), sans que le monde s’écroule, mais sans que le gouvernement veuille reconnaitre que cette dette est fictive, et que les nippons se sont serrés la ceinture pour rien.
Les moyens financiers donc ne manquent pas, et « verdir une croissance », pour répondre à certains internautes est facile : il faut transformer une dépense de consommation d’énergie en dépense d’investissement.
Bien entendu, le montant nominal du pib est amené à baisser, une « non-consommation » n’entre pas en compte, alors qu’une consommation entraine « création de richesse » (vous pouvez rire), rentrée fiscale et manipulation d’argent.
En réalité, le Pib est une norme comptable, changeante et maintes fois changées.
On y compte dedans, par exemple, le loyer fictif qu’un propriétaire se verse à lui même.
C’est dire s’il est largement biseauté.
On peut très bien changer son mode de calcul, car aujourd’hui, gonflé (truqué) comme une outre par les services, il n’a guère de vraisemblance.
Dans les non-nouvelles d’aujourd’hui : Trichet baisse les taux d’intérêts.
Mesure de nulle utilité, elle aura nulle effet. 
Mais, comme dit Bernanke : « tout ce que je fais, mon singe le refait », sans, bien entendu, le moindre esprit critique.

Jeudi 4 décembre 2008.

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