AIE : baisse sur 2008-2013

Images_2 Dans la série : « je suis complètement paumé, et je persévère », L’agence internationale de l’énergie continue dans ses projections absurdes.
La dépression est désormais visible et le politiquement correct fait ses ravages. On prévoit certes une « baisse de l’augmentation » de la demande de pétrole, avec – 200 000 barils/jours, dans les pays OCDE et + 1200 000 dans les pays en développement.
Bien entendu, les membres de la triade (USA, Europe, Japon), en sont déjà à bien plus que cela, et les timides 200 000 barils jours en moins chaque jours, concernera un seul pays de taille moyenne comme la France.

les saoudiens ont coutume de dire que l’âge de pierre ne s’est pas terminé, faute de pierre.
Mais un monde économique a été poussé à la surextension, et la détente est brutale.
On a poussé à l’acquisition d’une automobile dans les années 1970, pour permettre la précarisation des emplois et « renforcer la croissance ».
L’automobile est désormais en crise, la possession est rarement vue comme une libération, mais comme une contrainte, 46 % des logements français sont des « passoires thermiques » (le terme de poubelle conviendrait mieux) et un léger investissement (10 000 euros) en isolation, permettrait d’en économiser 500 par an…

La dernière période de 30 années libérales a été une période d’accumulation de retard en tout genres : automobile, bâtiment, et l’aboutissement, c’est un violent mouvement inverse.
La « relance » Sarkozy fera long feu, mais elle pose un principe : l’investissement. Un effort, et on verra le montant à consacrer à la sortie de la dépression : au minimum, chaque année, dix fois le plan Sarkozy.
Pour l’instant, c’est la dépression, au minimum égale à celle de 1929 qui décide de la baisse. Plus de 1200 000 emplois perdus aux USA en trois mois, 71 000 au Canada en un mois… Bien entendu, les pays émergents seront ENCORE PLUS touchés par la dépression que les pays OCDE? Donc réduiront EUX AUSSI leur consommation.

Vendredi 5 décembre 2008

Commentaires

4 réponses à “AIE : baisse sur 2008-2013”

  1. Avatar de karva
    karva

    Bonjour,
    je vous trouve toujours aussi rigolo. Bien sûr que vous avez raison, on a une crise de l’ampleur de 1929…
    Il y a un petit point que je critiquerais dans ce message: vous ironisez (tout à fait à bon escient) sur l’IEA, qui était jusqu’à récemment esentiellement un agent des industriels pétroliers, et qui s’essaient de manière tout à fait amusante à la prospective de crise, et l’IAEA, agence pour l’utilisation de l’atome à des fins pacifiques, dont vous faites (à tort?) apparaître le logo en tête de votre message..
    Confusion dommageable.
    L’IAEA, bête noire des écolos-qui-se-trompent-de-cible (je pense qu’ils devraient concentrer leurs coups sur l’IEA, qui apparaît comme l’organisation des émetteurs de CO2…), se limite normalement à l’énergie nucléaire. Vous savez, c’est cet organisme qui a reçu le prix Nobel de la Paix pour à le fois sa gestion équitable de l’affaire irakienne et pour ses efforts dans le domaine de l’atome civil.
    Bien différente de l’IEA!

  2. Avatar de patrick
    patrick

    non, j’ironisais. Les deux, même combat.
    Tous les deux, à essayer de vendre leur camelote.

  3. Avatar de karva
    karva

    Je vois, ça confirme mon impression, c’est ce que je craignais:
    vous ne connaissez pas bien la différence entre l’IEA (ou AIE) et l’AIEA… et quand on vous suggère de faire une enquète, vous répondez sans réfléchir: « blanc bonnet et bonnet blanc.. ». Pour moi cela se traduit par combiner ignorance et sectarisme.
    Vous ne voyez pas de différence entre l’énergie nucléaire et les fossiles émettant du CO2? C’est ce que je dois comprendre? Vous ne sentez pas une petite différence?
    Dommage…

  4. Avatar de patrick
    patrick

    si, je connais la différence entre l’agence internationale de l’énergie et l’agence internationale de l’énergie atomique.
    Ce sont des clones, avec le même but : promouvoir la conso.
    Quand au nucléaire « qui n’émet pas de CO2 », c’est faire abstraction totalement du gaspillage de l’électricité nucléaire, et faire abstraction de l’activité minière et de transformation, qui elles, en émettent à foison.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *