L’Australie n’aura bientôt plus le choix.
Devant la crise qui s’annonce, elle devra boire l’eau de ses égouts, une fois purifiée, bien sûr.
Cette perspective n’enchante guère, certains sont farouchement contre, mais les réserves sont si basses…
Quelquefois, les niveaux de remplissage sont à 30 %…
Aussi, tout est fait : incitation financière des particuliers à stocker l’eau, restrictions, toutes les métropoles se dotent d’installations de dessallement d’eau de mer.
Le changement climatique est mis en cause.
Mais le problème est d’un autre ordre.
300 000 habitants à la découverte.
3 000 000 en 1914,
6 000 000 en 1940,
22 000 000 millions aujourd’hui, et surtout, le pire, regroupé dans des grandes villes, voir des mégalopoles dévoreuses d’espaces et d’énergies : Sydney, Melbourne, Brisbane, Perth et Adélaïde…
Elle a oublié un mode de vie qui fut frugal, et donc adapté à une nature, finalement très dure, pour sombrer dans un « American way of life », avec beaucoup de traits de son cousin, mais avec une ressource en moins, l’eau, un continent répulsif et une nature difficile.
L’Australie a aussi planté beaucoup de vignobles, grâce au bénéfices de grands espaces, mais en se moquant de savoir s’ils possédaient les ressources capables de les faire perdurer.
Jeudi 11 décembre 2008
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