C’est le vice-président élu qui le reconnait, l’économie des USA est dans un état « bien pire » qu’il n’imaginait et risque de « sombrer ».
La solution en est : « d’investir dans les infrastructures pour remettre l’économie sur des rails « .
C’est le délabrement physique des Etats-Unis qui est reconnu par Joe Biden, et la reconnaissance de la décrépitude va plus loin : c’est le statut international qui est en cause.
On peut imaginer, même si ce n’est pas certain, un effondrement à la manière de l’URSS.
Avec la surconsommation US en énergie en général et en pétrole en particulier, on peut imaginer l’onde de choc sur la consommation (et le reste de l’économie).
Rien de bien nouveau, donc, sur ce qui était DEJA avancé, sauf que désormais, la prise de conscience atteint aussi les hautes sphères du pouvoir US, sphères du pouvoir officiel, mais aussi sphères WASP qui donnent le bon ton et le « la ».
Il n’y a aucune dramatisation, mais une prise de conscience tardive, qui surprend certains, enfoncés dans la propagande.
L’hypothèse gorbatchevienne prend du poids, et même la sainte sphère militaire en crise, ne sait plus que penser.
A l’image de Robert Gates, qui n’estime possible qu’un effort supplémentaire très mesuré en Afghanistan, la confiance en l’outil militaire comme outil de puissance et de prospérité, décroit.
Seule la pression du président élu a amené la décision de déployer 20 000 hommes de plus dans ce conflit ancien et enlisé.
En réalité, les USA ne sont sans doute pas capable de déployer autant d’hommes. Les renforts immédiatement annoncés par Gates (2800 hommes) cernent bien les disponibilités.
Le Pentagone est une bureaucratie malade et de moins en moins efficace à mesure qu’augmentent ses budgets.
Mère de toutes les crises, le complexe militaro-industriel ne laisse finalement pas d’autre choix à la présidence qu’un affrontement final.
Dimanche 21 décembre 2008

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