L’administration la plus manipulée, la plus détenue par les cercles de pouvoirs pétroliers, en un mot l’administration bush, va céder la place et avec elle, va céder une politique de chien crevé au fil de l’eau.
La priorité à une révolution énergétique va donc se faire jour.
Vu le retard accumulé depuis les années 1950, et présenté comme le « dynamisme », les résultats risquent d’être spectaculaires.
C’est l’aggravation spectaculaire de la crise qui entraine un changement spectaculaire d’un candidat devenu président, mais qui n’aurait pu être que l’homme de l’Establishment, chose, que, bien entendu, il est.
Mais la crise a dessiné son personnage, il n’aura plus le choix.
Pour le site « De defensa », il sera super-FDR (mais vous pouvez l’appeler « super » seulement, il faut rester simple), Gorbatchev et Lincoln à la fois.
La crise a tranché pour lui. Le département d’état devient secondaire, l’extérieur devient secondaire, seul compte la situation interne -grave- et le fait que c’est une logique d’affrontement qui va avoir lieu entre les bureaucraties installées et budgétivores et la présidence.
La présidence en elle-même est devenue un puissant ressort. Elle aura besoin de toute sa force pour affronter des cercles de pouvoirs, en déroute, certes, mais nullement décidés à laisser leur place au soleil.
La dynamique de crise pousse à une radicalité de la présidence.
Sans doute aurait elle aimer ménager chèvres et choux, mais c’est la logique d’affrontement qui va apparaitre.
Il n’aura pas d’autre choix que de reconstruire un système qui s’est effondré, au risque de se blesser avec les morceaux coupants qui subsistent, des poussières délétères qui flottent.
Les pétroliers ont du souci à se faire. Que ce soit par une politique voulue ou par un effondrement économique, les consommations vont plonger. D’ailleurs, toutes les industries énergétiques ont du souci à se faire.
Lundi 22 décembre 2008

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