Je vous souhaite une bonne année 2009, et quand se clôt une année et s’annonce une autre, il est de coutume de faire un bilan et des prospectives.
Le bilan est celle d’une crise économique grave, financière, bancaire, industrielle.
L’ajustement des consommations énergétiques se fait dans un contexte de baisse de demande et de production.
Elle aurait pu se faire par une modernisation générale des infrastructures et des outils.
Cette partie, si elle est -timidement- commencée est complètement occultée par la première.
Les pays anglo-saxons, dont le trait distinctif est une désindustrialisation massive, une gabegie énergétique confirmée, sont les plus touchés.
Certains pronostiquent pour eux une crise longue, très grave, voir une crise d’effondrement.
D’autres seraient touchés. On ne passe pas impunément au travers d’une crise de type impériale.
Il est d’ailleurs clair, que le cycle capitaliste, investissements et profits, est brisé.
Il était bien malade d’ailleurs, car ce que l’on appelait « investissement », ce n’était plus l’investissement physique, mais « l’investissement » financier, qui se jetait dans un trou noir, ou « chaine de Ponzi », de grande ampleur.
Le krach financier, entrainant une baisse des consommations, entraine aussi une baisse des investissements physiques.
La crise nourrit la crise.
En même temps, toute période de crise est une période de mutation profonde.
Ce n’est ni la première, ni la dernière, mais les hommes sont des animaux croyants, et il leur faut des certitudes.
La seule certitude est qu’il n’y a pas de certitude.
Demain est un autre jour.
Et quand une économie s’effondre, une autre réémerge immédiatement.
Raison pour laquelle, je vous souhaite bon réveillon et bonne année.
Mardi 30 décembre 2008
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