Il est une actualité qui ne déroge pas, c’est la guerre du gaz entre Moscou et Kiev.
Cette guerre ne s’est guère calmée, les paiements ukrainiens sont toujours irréguliers, en retard, et la volonté de négocier les tarifs ne se dément pas, même au prix d’une coupure.
Outre le problème de paiement, le problème de négociation du contrat se pose, et tout le monde semble en vacances jusqu’au 5, au moins du côté ukrainien (le président fait, semble t’il, du ski).
Le pouvoir Ukrainien, en noeud de vipères ne semble d’ailleurs pas être en état de négocier quoi que ce soit.
Le problème est plus profond qu’il n’y parait.
L’Ukraine est désolvabilisée profondément par la crise monétaire, sa devise s’effondre, ses réserves s’amenuisent, et la société russe Gazprom est aussi gênée financièrement.
Sa dette, sans être ingérable, est lourde.
Bien entendu, dans ce petit jeu, c’est le consommateur ukrainien qui est lourdement pénalisé. La monnaie de cotation du gaz, le dollar, flambe vis-à-vis de la devise locale, et si le rouble dévalue pratiquement
chaque jour, ça n’allège en rien le cours du gaz.
Bien entendu, les délices politiques entre côteries amplifient le phénomène. Le côté anti-russe est clairement instrumentalisé par certain et l’Ukraine apparait de plus en plus comme un conglomérat, sans cohésion.
Vendredi 2°janvier 2009

Laisser un commentaire