le renouvelable devient un « bizness« . 100 milliards d’investissements, ce n’est plus marginal.
La capacité de production électrique augmente de 50 % et atteint 3.4 % de la production totale- 240 gigawatts- (hors énergie hydroélectrique, qui possède un fort potentiel encore inexploité.
Le renouvelable pèse désormais le quart du nucléaire, et il faut le reconnaitre, il a couté moins cher.
Photovoltaïque et éolien progresse rapidement, tout en restant marginal.
Le chauffe-eau solaire, très compétitif, ne concerne encore que 50 millions de foyers. On peut penser à son développement rapide et généralisé.
Il n’est pas rare, d’ailleurs, qu’il devienne obligatoire.
Le secteur des carburants croit aussi fortement (plus 43 % de 2005 à 2007) tout en restant fragile. La crise pourrait bien les emporter dans certains pays, faute de rentabilité.
Quand aux pays en développement, ils sont loin d’être à la traine sur ce coup là.
les pays développés, membres de la triade, sont, quand à eux, beaucoup plus rétifs à engager le tournant.
Le poids des lobbys énergétiques, mais aussi industriels, freine les évolutions.
Changer de paradigmes ruinent certains gens et certaines industries, qui se défendent becs et ongles.
Un produit semble désormais incontournables, c’est le chauffe eau solaire, compétitif et sûr à l’échelon mondial, encore trop cher dans certains pays.
On change d’abord un système par les manoeuvres à la marge, ensuite par le profit…
Vendredi 16 janvier 2009
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