La Chine, productrice du tiers des ampoules à incandescence, avec 4.44 milliards -2.2 milliards exportés-, va progressivement les bannir.
L’éclairage représente 12 % de la consommation électrique, et représente 60 % de la production du barrage des trois gorges.
On comprend donc l’intérêt d’une telle mesure.
Dans un premier temps, des subventions vont être accordés pour 150 millions d’ampoules.
Le cout du barrage des trois gorges a été estimé (certainement SOUS-estimé) à 22 milliards de $.
Pour une dépense pareille qui auraient largement payés quelques milliards d’ampoules, on voit clairement que l’arbitrage entre investissement de grosses unités et dépenses d’économies, penchent finalement très fortement en faveur des économies.
Car, bien entendu, comme dans le cas des barrages amazoniens, comme dans le cas des barrages chinois, la construction du barrage, n’est qu’une étape en soi.
Il faut aussi crée beaucoup de choses à côté : réseaux de distribution, investissements complémentaires (épuration d’eau, déchets) et gérer les impacts néfastes.
La réduction du débit du Yang Tsé Kiang pénalise les populations en aval.
En outre, si le débit des fleuves sur lesquels sont bâtis les barrages sont importants, on s’aperçoit que, même le Yang Tsé ne peut satisfaire les besoins de tout le monde…
Samedi 17 janvier 2009

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